Des palois renversants battent le Stade Français sur le fil

Ce n’était clairement pas l’affiche qui retenait notre attention en ce Dimanche de rugby. Avec pas moins de 6 rencontres de Top 14 au programme, on se doute bien que ce duel entre deux formations en difficulté ces derniers temps n’était pas vraiment engageante. Son positionnement dans le calendrier de la journée rendait cette rencontre anonyme, dans un multiplex de 3 affiches. Mais les vents violents qui soufflaient sur la capitale vont retarder l’avion des parisiens. Un mal pour un bien puisque le match est donc repoussé à 19h, où il va sûrement être plus suivi.

Entame paloise

Le match va vite tourner à l’avantage des locaux grâce tout d’abord à la botte de l’ouvreur Antoine Hastoy. Et c’est encore le numéro 10 des béarnais qui va être à l’origine du premier essai du match, cassant un placage avant d’offrir l’essai à Julien Fumat. (10-0).
Un score sans appel pour des visiteurs venus en « touristes ». Les soldats roses sont même tout heureux de ne pas encaisser d’autres points tant les assauts adverses se font insistants.

Paris à réaction

Les joueurs de la capitale vont ensuite sortir de leur torpeur, grâce notamment à un Lester Etien des grands soirs. À l’image de Gabin Villière, l’ailier stadiste s’offre un triplé qui permet aux siens de prendre le match en main. Aux essais de l’ailier parisien décidément intenable, les béarnais répondent par la botte d’Hastoy qui maintient son équipe à flot. Le score n’est finalement que de 27 à 19 à un quart d’heure de la fin.

Le money-time

Mais les locaux n’ont pas dit leur dernier mot. Les parisiens rétorquent par des fautes et l’argentin Marco Kremer et pris par la patrouille pour un placage dangereux. Résultat : carton jaune et une équipe de Pau qui se rapproche dangereusement de la ligne. Finalement, après une énième faute des visiteurs, Hastoy prend les points et remet son équipe à 5 petites unités. Il sont désormais dans le bonus défensif. Mais devant leur public (on aimerait… mais non), les palois mettent les bouchées double pour aller chercher une victoire de prestige. Il ne reste plus que 3 minutes et revoilà les locaux à 5m de l’en-but… La tension est à son comble, les parisiens s’arcboutent en défense pour préserver leur fragile avantage… en vain ! C’est finalement le jeune Quentin Lespiauc qui franchit la ligne et crucifie les hommes de Gonzalo Quesada… à deux minutes de la fin (29-27 score final)

Retrouvez ici le meilleur de Conrad Smith, ancien pensionnaire de la Section Paloise :

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