Arrivé à Pau à l’intersaison, le jeune centre, Émilien Gailleton, a tout de suite collé au plan de jeu de son manager Sébastien Piqueronies. Également appelé avec le XV de France pour préparer l’Autumn Nations Series, le jeune centre ne cesse de grandir. Découvrez donc l’interview d’Émilien Gailleton !
Vous êtes arrivé à Pau cette saison en provenance d’Agen, qu’est-ce qui vous a donné l’envie de rejoindre les rangs de la Section Paloise ?
Tout d’abord, il y avait un bon projet tourné vers les jeunes avec notamment le manager Sébastien Piqueronies que j’avais connu en équipe de France -20 ans, je savais que c’était une valeur sûre. Je voulais également jouer en TOP 14, je pense que le niveau me correspond mieux, c’est plus tourné vers l’offensif. J’aime aussi l’environnement autour de Pau, la montagne, la campagne. C’est vraiment ce que j’aime.
Comment se sont passés vos débuts à la Section Paloise ?
Plutôt pas trop mal, j’ai envie de dire, j’ai réussi à jouer quelques matchs. J’ai pu compter sur les blessures de quelques joueurs à mon poste, mais du coup, je suis très content d’avoir pu jouer. J’ai fait 10 sur 12 donc très content là-dessus. Après collectivement, on a eu une passe difficile, aujourd’hui, on commence à revenir dans le championnat donc c’est chouette aussi, le meilleur reste à venir.
À 19 ans, vous vous êtes imposé au centre de l’attaque Paloise. Comment vivez-vous cela ?
Je ne sais pas si je me suis réellement imposé encore, j’ai encore du boulot à faire. Mais en attendant, c’est sûr que d’avoir pu jouer beaucoup de match, honnêtement, je suis très content. Et d’avoir eu l’opportunité de marquer quelques essais, cela me fait plaisir aussi.
La Section a connu un petit passage à vide, avec notamment deux défaites consécutives à domicile. Est-ce que le match contre le Stade Français a été un déclic pour l’équipe ?
Oui, c’est sûr qu’elle nous a piqué au moral donc cela nous a donné envie de bosser davantage. Même si déjà contre Toulon, ce n’était pas l’image que l’on voulait montrer de nous-même. Cela nous a remotivé à bosser dur, le match du Stade Français n’a pas amélioré la chose. Je pense qu’à partir du match à Lyon, on a commencé à montrer de meilleures choses.
Entre temps, vous avez appris votre premier appel avec la grande équipe de France. Quelle a été votre réaction ?
J’étais surpris parce que je ne m’y attendais pas du tout. J’étais également heureux et très fier, c’est sûr puisqu’à 19 ans, je pense que c’est quelques chose de spécial. Après, je n’ai pas envie que cela s’arrête là, je suis motivé de continuer à travailler, mais déjà cela, c’est vraiment énorme. Je suis très content.
Comment avez-vous vécu cette expérience ?
Honnêtement, je suis arrivé dans un groupe qui vit très bien. De part par les résultats, mais aussi par la jeunesse qui est dans le groupe. J’ai réussi à m’intégrer facilement, ils étaient tous sympas avec moi. Pour la partie plus rugbystique, ils ne font pas des trucs de sorciers, on va dire, j’ai réussi à m’intégrer dans ce projet-là. Ce projet ressemble beaucoup à celui que j’avais pu connaitre en -20 ans, je n’étais pas trop perdu. Même si sur la vitesse, la précision des gestes techniques, c’est quand même un pas au-dessus.
Aujourd’hui la Section est dans une bonne dynamique. Quels sont les objectifs pour la fin de saison ?
Je vais dire d’aller le plus haut possible. Après sur le court terme, si on peut gagner à domicile face à Bayonne et peut être enchainés une autre victoire, cela peut nous amener dans le haut du tableau. Après, on a un championnat très serré, on est ambitieux et j’espère que cela va s’ouvrir. Depuis quelques matchs, on arrive à faire pas mal de bonnes choses donc j’espère que l’on va garder cela et on verra ce que l’avenir nous réserve.
Émilien Gailleton, à titre personnel, que peut-on vous souhaiter pour 2023 ?
(rires) Je pense que la réponse est déjà dans la question, mais bien évidemment de participer à la Coupe de Monde. Après, c’est sûr que c’est un grand pas donc je prends tout ce qu’il y a à prendre et on verra bien.
2 réflexions au sujet de “Émilien Gailleton : « J’étais également heureux et très fier… »”