La Rochelle, cité imprenable résiste encore et toujours à l’envahisseur

Jour de fête

La Rochelle accueillait donc Montpellier, en ce Dimanche 27 Décembre. Un match a la fois pour ouvrir cette journée de Boxing Day avec 6 matchs au programme, mais également pour clôturer définitivement l’année civile. Les deux formations souhaitent donc passer les fêtes au chaud et surtout en glanant ce dernier succès. Le leader rochelais entend bien conserver son trône, et son invincibilité dans son antre de Deflandre, tandis que les montpelliérains, voulaient confirmer après une victoire de prestige acquise au Michelin lors du dernier match de championnat.

Des conditions dantesques

Mais, alors que le coup d’envoi va être donné, on comprend que cela ne va pas être une partie de plaisir. Le vent souffle en rafale sur la côte Atlantique et la pluie fait son apparition. Autant vous le dire tout de suite, cela n’a pas été un grand match de rugby, et même loin de la ! Les deux équipes ont enchaînées les fautes de main, les lancers pas droits, les touches directes… Toutes les erreurs techniques possible ont été réalisées cet après midi. Au grand déplaisir des amateurs de rugby champagne, qui se sont contentés de le boire, bien au chaud sur leur canapé.

Un match haché

La partie tombe dans un faux rythme, le chronomètre défilant plus vite que les passes. Le jeu est pauvre et se résume à une attente de la faute adverse. Résultat, West et Bouthier se répondent, 6-3 pour la Rochelle au quart d’heure de jeu.

C’est là que se produit ce qui aurait put être le tournant du match. Le 2eme ligne Will Skelton assène une charge à l’épaule au niveau du visage de son homologue Paul Willemse. Le rochelais écope d’un carton rouge et voilà les locaux à 14 pour plus d’une heure.

La Rochelle s’en sort

Les deux équipes s’observent jusqu’à la mi-temps et, le chat est maigre : 9-6.

Mais au retour des vestiaires, les rochelais, bien aidé par le vent et le ballon rendu incontrôlable par une pluie battante, vont bénéficier d’un coup du sort incroyable. Le vent dévie la trajectoire du cuir qui, sur le renvoi roule jusque dans l’en but héraultais. S’en suit un cafouillage sans nom qui voit le ballon rebondir en tout sens pour se retrouver, comme par magie dans les bras du capitaine des maritimes, Kévin Gourdon. Cet essai casquette, inscrit 17 secondes après le début de la seconde période va sceller le sort d’un match décidément bien triste. Les cistes ne pourront pas profiter pleinement de leur supériorité numérique en raison du manque évident de rythme dans ce match. Les locaux auront donc mieux maîtrisé les éléments que des malchanceux héraultais… Mais l’on dit que la chance n’existe pas, il n’y a que la réussite, et elle se provoque !

Découvrez le meilleur de Grégory Alldritt :

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