Toulon finit l’année en beauté avec une victoire bonifiée

Un classico ?

Ce match est une belle affiche, entre deux clubs dominants le rugby de l’hexagone ces dernières années. Croisant le fer souvent en phase finales de Coupe d’Europe, les deux équipes se sont constitués une rivalité presque derbystique et il est rare que cette affiche  ne tienne pas ses promesses au niveau du jeu. Quoi de mieux donc pour clôturer cette année 2020 en beauté ?

Après deux semaines de joutes européennes éprouvantes, clermontois et toulonnais se retrouvaient donc dans un choc comptant pour la 12eme journée de championnat. Dans une course aux phases finales d’ores et déjà lancée et où le moindre point et important, cete rencontre avait donc une importance capitale.

Les premières minutes du match sont agréables et même si aucun point n’est marqué, on sent la volonté de développer du jeu des deux côtés. Ce sont finalement les clermontois qui tirent les premiers, profitant de l’indiscipline varoise pour ouvrir le score.

Chaque incursion des jaunards dans le camp toulonnais se traduit désormais par 3 points, infligés par la botte de Sébastien Bézy (9-0). Mais les mouches vont changer d’âne peu avant la mi-temps…

Un homme dans le match : Villière au sommet de son art.

Il n’est désormais plus un inconnu aux yeux du grand public, Gabin Villière à encore frappé très fort ce soir. Principal instigateur du réveil des locaux, c’est lui qui est à la réception d’une passe au pied de Ma’a Nonu pour inscrire le premier essai du match (7-9, 26eme). L’ailier international se prenait au jeu et dans le sillage d’une équipe toulonnaise revigorée par cet essai, il récidivait 10 minutes plus tard. Sur un temps fort des locaux, l’ailier issu du VII fait une nouvelle fois valoir ses qualités de courses tranchantes pour recycler un ballon tombé à terre et filer sous les poteaux. Les toulonnais tournent donc en tête à la pause (14-9)

Si le retour des vestiaires est marqué par une faute aussi idiote qu’inutile de la part de Christopher Tolofua qui valut au talonneur international un carton jaune, c’est bien la botte de Louis Carbonel qui va par la suite s’illustrer. Le buteur toulonnais va convertir chacune de ses tentatives et porter la marque à 20 à 9.

Les hommes de Patrice Collazo ne sont plus qu’à un essai du bonus et ils le savent (au cas ou ils l’auraient oublié leur entraineur le leur hurle du bord de la touche). Et après un bon travail des avants sur ballon porté, le ballon est envoyé sur extérieur où ce diable de Gabin Villière se retrouve encore une fois en terre promise.

Le score n’évoluera plus malgré les dernières tentatives des auvergnats de gâcher la fête du côté de Mayol, le RCT dispose donc assez aisément de l’ASM sur le score de 27-09.

Découvrez le meilleur de Gabin Villière :

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